Les sous-titres et la voix de cette vidéo ont été doublés en français à l’aide de l’IA.
Lorsque Yvette a trouvé une lignée vers Éléonore d’Aquitaine (1124-1204), reine de France et d’Angleterre, dans des arbres en ligne, elle a rapidement réalisé que les recherches existantes ne répondaient pas aux normes. Elle a commencé à vérifier la lignée une génération à la fois, afin de respecter la norme de preuve généalogique. Dans cette présentation, elle vous emmènera dans son parcours, partageant les compétences, les méthodes et les documents qu’elle a utilisés pour vérifier sa lignée royale remontant aux années 1100.
Tracer ses ancêtres à travers les siècles est un exploit en soi, mais appliquer la Norme de Preuve Généalogique (GPS) sur trente générations pour lier des descendants modernes à une reine médiévale est tout simplement extraordinaire. Dans son webinaire “Éléonore d’Aquitaine était-elle mon ancêtre ? Appliquer le GPS sur 30 générations”, la généalogiste professionnelle Yvette Hoitink emmène les spectateurs dans un voyage des archives néerlandaises contemporaines jusqu’au douzième siècle, où Éléonore d’Aquitaine règne à la fois en tant que reine de France et reine d’Angleterre. À travers cette étude de cas ambitieuse, Hoitink illustre non seulement les possibilités d’une méthodologie rigoureuse en généalogie médiévale, mais démontre également comment la persistance, l’éducation et la créativité peuvent surmonter des lacunes historiques redoutables.
Vérification étape par étape avec le GPS : Hoitink souligne l’importance de prouver chaque lien parent-enfant une génération à la fois, en utilisant une variété de documents — des enregistrements civils et des registres d’église aux chartes et aux preuves héraldiques. Cette approche progressive empêche les hypothèses fragiles et fournit une base solide pour étendre la recherche dans des contextes médiévaux plus complexes.
Surmonter les défis historiques et méthodologiques : La présentation met en lumière les obstacles uniques de la recherche médiévale : les lois sur la vie privée dans les archives modernes, les lacunes dans les sources anciennes, les documents rédigés en latin, en moyen néerlandais ou en moyen français, et la rareté des références maternelles dans les chroniques. La solution de Hoitink était une combinaison d’analyse minutieuse, de lectures variées et d’acquisition de compétences avancées en paléographie, en héraldique et en diplomatique à travers un programme de maîtrise—démontrant que l’apprentissage tout au long de la vie est souvent essentiel pour franchir des barrières généalogiques difficiles.
Découvertes qui redéfinissent l’histoire familiale : En cours de route, Hoitink a découvert des documents fascinants, tels qu’un reçu de mariage du XVIIe siècle et des sceaux médiévaux signifiant illégitimité. Son travail a également corrigé des hypothèses antérieures sur des ancêtres clés, prouvant des liens que d’autres n’avaient fait qu’émettre comme hypothèse. En fin de compte, elle a pu établir une lignée documentée de ses ancêtres néerlandais à travers les Comtes de Brabant et de Flandre, jusqu’à Marie de France, fille d’Éléonore d’Aquitaine, avec une probabilité estimée de 79 % de descendance biologique.
Ce webinaire est également un rappel inspirant que des connexions remarquables sont cachées dans le passé, attendant d’être découvertes avec les bons outils et la dévotion. Le projet de Hoitink fournit un modèle sur la façon dont les généalogistes, quel que soit leur niveau, peuvent aborder des problèmes complexes : une génération à la fois, guidés par des normes, et soutenus par la communauté et l’éducation.
Pour apprécier pleinement la profondeur de la recherche de Hoitink – et voir ses exemples de chartes originales, de chroniques et de manuscrits enluminés – il est fortement recommandé de visionner le webinaire complet. Le syllabus qui l’accompagne comprend des références, des ressources et des liens qui aideront les généalogistes à affiner leurs propres compétences et à explorer si leurs lignées familiales pourraient un jour se connecter à la royauté également.
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